Croissance rapide

(30 avril 2010)

Un petit troisième, c'est que du déjà vu?
En ce qui concerne les courbes de taille et de poids, sans doute: parti du bas des deux courbes, sur son carnet de santé, le P'tit Mousse a vite rattrapé le haut de la courbe de taille, tout en restant dans la moitié inférieure de celle de poids. "Il profite de ce qu'il mange plutôt pour grandir que pour grossir", a remarqué le pédiatre, qui n'en revenait pas de cette croissance accélérée. J'ai regardé les courbes des deux grands: ils ont fait pareil. En fait, j'ai des enfants format haricot (vert). La preuve: le Pirate a rapporté de son dernier séjour chez mes beaux-parents un pantalon taille 4 ans, qu'il n'avait jamais pu porter parce qu'on ne pouvait le serrer à la taille, et qui lui va maintenant comme... pantacourt.
Néanmoins, le P'tit Mousse semble avoir décidé de ne pas se limiter à la taille, pour la croissance rapide. Il progresse aussi très vite sur le plan moteur. Tonique, on a dit. Donc, il tient très bien sa tête (je vous rappelle qu'à 4 mois, Numérobis trouvait encore trop fatigant d'être sur le ventre) et la jette si bien en arrière qu'il a réussi à se retourner plus d'une fois du ventre sur le dos. Et quand on le met debout, il pousse déjà sur ses jambes. A deux mois. En voilà qui semble pressé de grandir!

Libellés : ,

Moi aussi

(28 avril)

Moi aussi, j'ai transformé mon vélo en fier destrier.
Moi aussi, j'ai fait des cabanes avec les coussins du canapé (de ma grand-mère).
Moi aussi, je me suis déguisée avec une robe de chambre.
Moi aussi, j'avais des bleus plein les jambes.
Moi aussi, je guettais le courrier à la fin du mois.
Moi aussi, j'ai joué sur mon lit devenu vaisseau spatial.
Moi aussi, j'invitais le voisin d'en face à la maison.
Moi aussi, je rêvais de la collection Plémobile.
Moi aussi, je voulais jouer dehors en rentrant de l'école.
Moi aussi, j'ai rallumé la lumière en cachette pour lire.

Mais moi, quand je voulais que mes parents se lèvent, le dimanche matin, je préparais le petit déjeuner!

Libellés : ,

Trois petits gars

(26 avril)

Avoir trois garçons, ça a des avantages, et des inconvénients.

Côté avantages, citons la possibilité de refiler aux puinés les vêtements des aînés. Du coup, le P'tit Mousse était quasiment habillé, mais justement pas pour l'hiver, ses frères étant nés au printemps. Aussi j'apprécie la possibilité qui m'est offerte de lui acheter un ou deux petits ensembles trop mignons pour cet été; parce que, les salopettes en velours, je crains que ce ne soit pas une bonne idée.
Côté inconvénients, notons l'impossibilité de faire mettre aux puinés les pantalons des aînés. En tout cas ceux du Pirate: il les troue systématiquement avant la fin de la saison, depuis la taille 2 ans. J'ai l'impression de passer mon temps à racheter (ou repriser) des pantalons. Quelle émotion, du coup, de me dire que tiens, mais ce petit pantalon en velours rouge, là, je vais le ranger, et ce sera probablement le seul de sa taille à avoir été porté par mes trois fils!
Remarquons au passage que les magasins de vêtements pour enfants sont toujours mieux fournis et plus colorés au rayon fille, ce qui est profondément injuste.
Pour les aspects désagréables, on peut aussi noter que les garçons sont plus casse-cou que les filles. Ainsi le Pirate doit être le petit garçon de la toile à porter le plus justement ce surnom, avec pas moins de quatre cicatrices plus ou moins voyantes sur la figure.
Ah, j'avais annoncé des avantages, au pluriel? Je suppose que j'en trouverai quand il seront plus grands, forts et costauds...

Libellés : , ,

Choisir un prénom

(23 avril)

Mes parents n'en reviennent toujours pas du prénom du P'tit Mousse. Ils ont même été vérifier dans un dictionnaire de prénoms celtiques et bretons qu'il existe bien. Et ils l'ont trouvé, bien sûr, "avec la manière dont vous l'écrivez!"; ma mère était épatée. Elle n'a de cesse d'annoncer autour d'elle ce prénom pour recueillir les réactions de surprise. Au départ, elle avait même annoncé qu'elle le prononcerait à la française (c'est justement pour ça que nous avons choisi l'autre orthographe).
Pourtant, nous ne l'avons pas inventé, ce prénom. Il figure dans le "grand choix de prénoms bretons" que nous avions acheté avant la naissance du Pirate. Numérobis a même failli s'appeler comme ça. Sauf qu'à l'époque, et vu l'endroit où nous habitions, cela nous avait paru trop typé; le risque qu'il soit pris pour une fille (nous n'avions vu que l'autre manière de l'écrire, laquelle, à une lettre près, "sonne" comme un prénom féminin français), ou que son prénom soit mal prononcé, nous a paru trop grand. Numérobis porte donc un prénom théoriquement un peu plus courant que celui du P'tit Mousse.
Théoriquement. Parce que Lili m'a déjà signalé un autre petit gars qui s'appelle comme mon benjamin. Et la mère d'un copain de classe du Pirate, nounou de son état, en garde un autre (avec l'orthographe francisée); si ce n'est pas le même que celui dont m'a parlé la boulangère, et qui est supposément scolarisé, ça en fait trois sur la même commune. Pour un prénom rare, on fait mieux! En revanche, je n'ai encore rencontré aucun enfant s'appelant comme Numérobis (alors que son pseudo est très répandu sur la toile, comme celui du Pirate!).
Ce n'est pas que nous ayons voulu être originaux à tout prix. Pas comme les parents du petit "110" (ne me demandez pas comment ça s'écrit en réalité, je ne veux pas le savoir; il était surnommé par les camarades sudistes du Pirate tantôt "sandale", tantôt "120" ou "180") ou ceux de De_v'en. Oui, comme "Déveine". Sans doute parce que "pas d'bol, j'suis encore enceinte", ou "oh zut, c'est encore un garçon"? Vous me direz que, peut-être, les parents malchanceux n'ont pas le mot "déveine" à leur vocabulaire... En tout cas, nous souhaitions un prénom peu commun, qui s'accorde avec notre nom de famille sans être ridicule. Parce que nous pensons aussi tout de même à une chose: ce prénom, il va le porter toute sa vie!

Libellés : , ,

Etonnants voyageurs

(21 avril 2010)

Il était une fois un vaillant petit chevalier en plastique, qui ne mesurait pas plus de 6mm de haut, juché sur sa monture aimantée. Habituellement, il logeait dans une mignonne petite boîte, avec ses compagnons d'arme et leur château miniature. Un jour, le chevalier, égaré dans une chambre inconnue, se perdit. On le cru disparu à jamais.
Cependant, des mois plus tard, on le retrouva sur le sol d'une chambre, à des centaines de kilomètres de l'endroit où il s'était perdu. Comment était-il arrivé jusque là? C'est la cantine métallique voisine qui l'avait sauvé: de toutes les forces de son minuscule aimant, le chevalier s'était accroché à elle pendant le déménagement, avant de lâcher prise, épuisé, sur le linoléum de cette demeure inconnue. On l'envoya bien vite rejoindre ses petits camarades de jeu.
Croyez-vous que le chevalier fut seul à voyager de si rocambolesque manière?
Que nenni! La carte d'un magasin pour enfants, perdue depuis deux ans, vient de se retrouver dans les plis de la capote de la poussette, où elle s'était réfugiée après avoir chuté du portefeuille glissé là en l'absence de sac à main... Elle revient véritablement de loin, car la poussette, qui séjournait depuis des mois au pied de l'escalier, faillit être oubliée lors du grand départ.

Libellés : ,

Petits matins

(19 avril)

Dans la nuit de samedi à dimanche, mes enfants, mon mari et même ces abrutis de chiens des voisins se sont relayés pour me réveiller toutes les deux heures. Enfin, réveiller, quand je dormais, parce qu'à deux heures et demie du matin, le pipiolit m'a cueillie après deux heures de ruminations dans mon lit et juste avant les cris affamés du P'tit Mousse.
Donc, dimanche matin, je n'étais pas très fraîche.
Et voilà qu'après le petit déjeuner, mon chat réclame que je lui ouvre la porte-fenêtre, parce que, dites donc, il fait déjà beau. Pas encore neuf heures, je sors en pyjama. La campagne est calme, pas un bruit en dehors des oiseaux, les voisins doivent dormir encore, il fait un peu frais et ça sent l'herbe humide. Quel bonheur, cette ambiance! Ca m'a rappelé un peu les matins de juillet, sur le chantier de fouilles, il y a 15 ans, et ça m'a revigorée. Le petit air frais de la Bretagne au matin, et même la solitude m'ont mise de bonne humeur.
Mais ni le beau temps, ni la petite sieste postprandiale (je suis sûre d'avoir déjà entendu ce mot, mais Bob ne le connaît pas!) ne m'ont totalement remise d'aplomb: j'avais déjà rêvé que je me levais pour nourrir le P'tit Mousse, et qu'il continuait à pleurer (ben oui, il continuait à pleurer, jusqu'à ce que je me lève pour de vrai!), mais là, je n'ai carrément pas entendu ses pleurs, ni K. qui se levait. K. a cru que je faisais exprès de ne pas me lever, il a essayé de calmer le Mousse, pensant qu'il avait mal au ventre; mais non, il avait simplement faim, le pauvre!
Et ce matin, alors que je paressais un peu après recouché mon glouton, c'est le facteur qui a sonné à 8h14...

Libellés : ,

Traductions

(16 avril)

Pas étonnant que mes enfants lisent les étiquettes... Ce doit être une passion héréditaire.
Il faut dire qu'on découvre des trucs rigolos, quand on ne se contente pas de lire la partie francophone.

Ainsi, sur la brique de lait:
Version espagnole (sans les accents, désolée): "Una vez abierto conservar en frio a 6° C como maximo y consumir rapidamente"
Et comment croyez-vous que cela se dise en portugais?
(Sans tilde, encore désolée)"Nao necessita de frigorifico antes de abrir" (On notera d'ailleurs que pour transposer cette phrase en français, on opérera également des transpositions de classe, les noms devenant des verbes et inversement: Il n'est pas nécessaire de réfrigérer avant ouverture.)

Sur un paquet de cracottes, le jeu de l'ingrédient qui manque (attention, pour tromper l'ennemi, les ingrédients ont été mélangés):
Pour les anglophones, on lit: "without yeast, dairy product, egg, fat or aroma", alors qu'en allemand, on a: "ohne de Zusatz von Packgas, Aromastoffen, Milch oder Hefe". Doit-on en déduire que les emballages anglais contiennent du gaz, et que les biscottes allemandes sont contaminées par des oeufs?
En fait, suivant les langues, il y a trois listes différentes!

Oui, je sais, un rien m'amuse...

Libellés :

171 euros

(14 avril)

Je viens de payer 171 euros un aller-retour à Paris pour 4 personnes, le long week-end de l'Ascencion.
Chez Hassan Céheff, en tégévé, oui M'sieurs-Dames.
Il faut dire que sur les 4 personnes, il n'y a que 3 voyageurs, le P'tit Mousse fera les trajets sur mes genoux. Quant à Numérobis, il n'aura pas encore 4 ans et ne paie donc pas sa place. Sauf que, pour avoir une place assise, il lui doit être muni soit d'un "forfait bambin", soit d'une carte "enfant plus". J'ai opté pour la carte, certes plus chère, mais qui nous fait réaliser aussi pas mal d'économies, puisqu'elle succède à la carte Kiwi, avec laquelle, je vous le rappelle, (musique!) "l'enfant de moins de 16 ans et ceux qui l'accompagnent payent tous moitié prix".
Le Pirate avait eu une carte, il y a longtemps, assortie d'une carte de fidélité valable à vie (code secret initial: sa date de naissance, mais depuis il y a eu le scandale des fichiers accessibles de Hassan), et sur laquelle je continue plus ou moins à ramasser des sou'rires (ah, ah, moi aussi je peux faire des jeux de mots foireux, en traduction d'autres) chez les "partenaires". Donc, dans le formulaire de détail des voyageurs, j'ai mis moi, Numérobis avec une carte fictive (du moment qu'on l'achète avant le trajet, c'est bon), et le Pirate avec son numéro de fidélité. C'est là que j'ai reçu un e-mail me demandant de réactualiser son code secret.
Je me suis donc rendue dans l'espace fidélité, histoire de tout remettre à jour, à commencer par l'adresse. Et que découvris-je? Qu'avec ses points de fidélité, le Pirate peut offrir à son petit frère une carte de réduction à tarif réduit. Ah ben voilà, encore 10 euros d'économie! Pour une fois que ça paie, d'être fidèle. Heureusement que Hassan entend la fidélité dans un sens large, hein; parce que ça doit faire un an et demi que je n'ai pas pris le train.

Libellés : , , ,

Les âges du bébé

(12 avril 2010)

Le P'tit Mousse est un ado: il a des problèmes de peau; il confond le jour et la nuit; ses parents ne le comprennent pas, il parle un autre langage; il rêve de grosseins, et quand il peut il en pince; il grandit à une vitesse fulgurante.
Le P'tit Mousse est un vieillard: il est édenté, sa tête est branlante, il perd ses cheveux, il voit très mal, il a les doigts ridés, ses jambes sont grêles et il ne peut pas se déplacer tout seul.
Tant de vie concentrée dans un peu plus de 50cm et 4kg!

Libellés :

A la chaîne

(7 avril 2010)

Aujourd'hui, échographie de la hanche du P'tit Mousse. Enfin, des hanches, parce que, comme faisait remarquer le médecin, il en a deux.
Examen de routine, pour le médecin. Il fait ça à la chaîne, le mercredi matin. Sauf, je suppose, au papy qui est passé juste avant nous. Mais sinon, il y avait embouteillage de poussettes et landaus à l'accueil.
Car j'étais la seule à porter mon bébé dans mes bras. Pourtant, les autres n'étaient pas plus gros (au contraire?) que le mien. Il y avait même une maman qui avait son écharpe de portage avec sa fillette dans le landau.
Bon, c'est vrai qu'un bébé, c'est encombrant pour sortir sa carte vitale ou faire un chèque. Mais on pouvait s'asseoir, donc je n'ai pas été plus gênée que ça. Et puis, sortir le landau (ou la poussette) de la voiture, sortir le bébé, l'installer, tout ça pour traverser un (grand) parking et recommencer dans l'autre sens trois quart d'heure plus tard, il me semble que c'est se fatiguer pour pas grand chose. D'autant qu'entre temps, il aura fallu déshabiller et rhabiller le loupiot.
Le P'tit Mousse a juste un peu protesté, parce que le gel échographique, c'est froid. Mais sinon, l'examen ne l'a pas beaucoup dérangé. C'est l'avantage des praticiens qui savent ce qu'ils ont à faire. Ils rassurent les mamans, aussi, en expliquant la procédure (non mais ça va, hein, je ne stressais pas du tout moi; il n'a pas vu les deux grands qui m'accompagnaient, signe que j'étais déjà passée par là?).
La conclusion est rassurante aussi: hanches normales, tout va bien.

Libellés : , ,

Homonymie

(4 avril)

C'est curieux. La directrice de la crèche locale s'appelle comme une de mes (ex-)collègues. Même prénom, même nom de famille. Elle semble d'ailleurs tout aussi sympathique.
Je connais donc deux nanas qui s'appellent exactement pareil!
Pour la crèche, c'est dommage que je m'y sois prise si tard, elle a l'air très bien... Il est vraisemblable que le P'tit Mousse ira plutôt chez une nounou.

Libellés : ,

Le numérique et moi

(1er avril)

Le Père Noël est un menteur. Ou alors, il était fauché?
Il m'avait promis un appareil photo numérique. Il m'a offert deux CD.
Pas grave, depuis le temps que je m'en passe? L'album photos en devenir du P'tit Mousse n'est pas de cet avis. Parce qu'il ne va être documenté, pour les premières semaines, que par les clichés issus de mon vieil argentique; un machin qui ne zoome pas, et qui a besoin d'au moins 1,20 m de distance pour faire des photos nettes. Ce qui donne des bébés minuscules, sur les tirages...
Certes, les grands-parents sont plus modernes que moi, ils ont des APN, eux. Mais je ne vois jamais la couleur des phots prises par mes beaux-parents. Et ma mère n'est pas une excellente photographe; même si ses clichés seront les bienvenus pour compléter les miens.
K? Il a lui aussi un argentique, s'il avait un APN je ne verrais jamais les photos non plus. Le problème, c'est que, de toute façon, il n'y a plus de piles, dans son appareil. Il s'en est rendu compte il y a trois semaines (quand je lui ai rapporté une pellicule), mais n'ayant pas trouvé tout de suite son affaire, il a abandonné les recherches.
Il faudrait donc que je passe à l'achat. Sauf que je sens que vais avoir l'air d'une cruche, moi, devant le vendeur. Il va me parler mégapixels et carte HD, et je n'y connais rien moi. Non mais imaginez un peu: la première fois que j'ai utilisé une clé USB, c'était il y a moins de deux mois! Mon premier téléphone portable? En septembre; un ancien appareil à ma maman, qui doit bien avoir 5 ans (le téléphone, pas ma mère!) et ne prend même pas de photos. Et quand il sonne, il me faut encore un certain temps avant de comprendre que "ah, mais c'est mon téléphone"!
Je suis du siècle dernier, aucun doute. (C'est que j'ai fait ma première demande de mutation sur Minitel, dites donc!)

Libellés : , ,