Revoir le calendrier

(30 octobre)

Comme il n'y a plus de saisons, ma bonne dame, la météo est toute perturbée. J'ai vu des gens se promener en T-shirt pas plus tard qu'hier. Et au-dessus de leurs têtes, les décorations de Noël étaient déjà accrochées.
Dans les supermarchés, le rayon jouets grandit monstrueusement, les catalogues sont prêts aussi dans les boutiques spécialisées; cette année, on n'est pas passé par la case Allô-Win, semble-t-il.
Quant à moi, je ne sais pas si ce sont les vacances ou la longueur vraiment réduite des journées (pourtant encore relativement ensoleillées), mais j'ai une forte envie de dormir. Voire d'hiberner. Si je ne m'étais pas retenue, j'aurais bien acheté la moitié des pyjamas et vêtements d'intérieurs de ma boutique de lingerie préférée, l'autre jour. Mais chacun sait que ma collection de nuit est déjà amplement suffisante...
Peut-être aussi que je déprime un peu, parce qu'avec toutes ces siestes, mon travail n'avance pas vraiment.

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Flourig aime Harry Potter

(27 octobre)

Flourig avait assez bien aimé les romans de J.K. (ce qui se prononce "djè kè", je le précise pour les ignares de la radio qui font comme si les initiales de cette romancière étaient G.K.) Rowling. Parce qu'ils sont généralement longs, ce qui signifie beaucoup d'heures de lecture et de potentiels câlins.
Ces deux derniers dimanches, Flourig a découvert à la télévision la version filmée de la vie du célèbre sorcier. Et elle a d'autant plus apprécié que c'est TiEffOne qui retransmettait les films, avec forces coupures publicitaires. Et pendant tout ce temps, je suis restée assise sur le canapé. Un rêve pour un chat en recherche de câlin longue durée. En fait, elle a commencé par les genoux du Pirate, mais elle a dû se réfugier sur les miens pendant une pause-pipi, avant de revenir entre les deux grands (parce que non, le P'tit Mousse n'a pas le droit de regarder ce genre de film) qui s'étaient glissés sous une confortable couverture. Je crois que cela n'aurait pas dérangé mon chat si le film avait été encore un peu plus long...

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Pourquoi grandir?

(22 octobre 2014)

Un jour, il y a environ six mois, le P'tit Mousse a décidé que dorénavant, il serait un grand.
Et que donc, pour commencer, il ne ferait plus la sieste. La sieste, c'est pour les bébés. D'ailleurs, à l'école, les moyens font une sieste plus courte que les petits. Enfin, ceux qui dorment moins. Parce qu'il y a encore des enfants qui ont besoin d'une vraie sieste, et, malgré ses revendications, cela arrive aussi au P'tit Mousse.
Une deuxième étape dans le plan "je suis grand, maintenant" a été le vélo sans petites roues. L'enjeu était de taille: impossible de partir au "tamping" estival avec un vélo de bébé, et difficile de se faire encore tirer dans la carriole. Le premier essai sans petites roues, pendant les vacances de Pâques, ne fut guère concluant. Alors on a remis une roulette. Il y a dix ans, j'aurais dit que cette solution était ridicule, une roue de soutien ou deux, c'est pareil. En fait, non, j'ai pu le constater. Avec une seule petite roue, quand le vélo penche du mauvais côté, c'est à l'enfant de rétablir l'équilibre. Et le P'tit Mousse a appris à maîtriser son engin, au point que quand on lui a finalement retiré sa troisième roue, en juin, il roulait sans tomber.
Comme les grands ont un couteau qui coupe, le P'tit Mousse en a réclamé un aussi. Il a fallu en trouver un avec un bout arrondi, parce qu'il a tout de même tendance à faire de grands gestes avec ses ustensiles, mais enfin, il est satisfait du compromis.
Avant-dernière étape, et non des moindres: les grands ne mettent pas de couche, la nuit. Etant donné l'histoire familiale, j'avais fait tout mon possible pour ne pas le stresser. Avec ses frères, la question s'était réglée d'elle-même avant l'entrée en CP. Mais le P'tit Mousse a décidé cet été, une semaine avant de partir aux Pays-Bas, qu'il ne voulait plus dormir avec des couches. Nous avons accédé à sa demande, et il est le seul à être parti en vacances avec deux pyjamas. Au début, il y avait des accidents assez fréquents (une nuit sur trois en moyenne), mais comme c'était l'été et que je pouvais mettre les draps à sécher dehors, ce n'était pas si grave. Je ne me souviens pas l'avoir grondé une seule fois, tout au plus ai-je soupiré quand il mouillait son lit deux nuits de suite. Et puis les pipiolits se sont espacés, à tel point que je me suis rendue compte, au début de ces vacances-ci, que je ne me souvenais plus du dernier.
La dernière étape n'est pas encore franchie. Le P'tit Mousse se heurte en effet à une opposition farouche de ses parents quant à l'heure du coucher, le soir.

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Profiter des dernières framboises

(18 octobre)

Les framboisiers du jardin portent encore des fruits. Entre deux jours de pluie, ils arrivent à mûrir, et il vaut mieux se dépêcher de cueillir ces quelques framboises avant que la pluie les ramollisse.
Et comme il me restait dans mon placard un peu de thé matcha, ce thé vert en poudre un peu compliqué à trouver (le dernier sachet provenait de la biocoop), j'en ai profité pour réaliser un

Quasi quatre quarts au thé matcha et aux framboises

avec 3 oeufs
175 g de beurre
110 g de sucre en poudre
3 à 4 sachets de sucre vanillé (la recette d'origine dit "75 g", mais les 3 sachets et demi qui me restaient ont fait l'affaire)
160 g de farine
15 g de thé matcha (bon, il m'en restait 17 g, j'ai vidé la sachet)
125 g de framboises (je n'ai pas pesé les miennes)
1/2 sachet de levure chimique.

Casser les oeufs en séparant les blancs des jaunes, et fouetter les jaunes avec les deux sucres jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Préchauffer le four thermostat 6, tamiser la farine et la levure, laver rapidement les framboises (surtout si des escargots rôdent autour de vos framboisiers).
Faire fondre le beurre, doucement, puis le verser sur le mélange d'oeufs et de sucre. Ajouter la farine et la levure, puis le thé matcha.
Monter les blancs en neige ferme (avec une pincée de sel) et les incorporer délicatement au reste de la préparation.
Beurrer un moule, y verser une moitié de la pâte, placer une partie des framboises sans trop les enfoncer, puis verser le reste de la préparation et parsemer du reste des framboises, en les enfonçant légèrement.
Enfourner pour 45 minutes environ. Lorsque le gâteau est cuit, patienter quelques minutes avant de le démouler.

Et voilà!






(Heureusement, le résultat est moins vert que ce à quoi on aurait pu s'attendre, et le gâteau est excellent, bien que pas tout à fait aussi bon que celui au chocolat et aux framboises...)

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Ca y est...

(15 octobre)

Hier matin, le P'tit Mousse arrive dans la salle de bain où j'étais en train de me préparer (ah bon, on peut fermer la porte à clef?), les joues toutes rouges, et il annonce: "Maman, j'ai mal au bras, et aussi un peu à la tête et au ventre." Le bras m'inquiète assez peu, c'est vraisemblablement dû à une mauvaise position adoptée en dormant, et cela lui arrive assez fréquemment. Mais les joues et les maux de tête et de ventre me poussent à lui proposer de prendre sa température.
38,24. Ok. Soit on la joue maman qui n'a rien vu, on lui colle un Dolly Prane et on laisse K. le conduire à l'école. Mais il y a de fortes chances pour que son état ne s'améliore pas et que la maîtresse finisse par appeler pour qu'on vienne le chercher. En plus, la maîtresse, elle a bien expliqué aux enfants et aux parents, au début de l'année, qu'un enfant malade devait rester à la maison. Soit on avise et on s'arrange pour le garder. Le papa, mis au courant de la situation, a décidé qu'il irait travailler plus tard, et puis c'est tout. Moi, je n'ai que deux heures de cours, je serai là à 10h 30.
Le P'tit Mousse est donc resté à la maison (même s'il voulait aller quand même à l'école!). Nous avons mangé un peu tôt, parce qu'il s'écroulait de fatigue et que je voulais qu'il fasse une petite sieste avant de m'accompagner à un rendez-vous que je ne pouvais pas repousser. Il a dormi, et puis il a vomi proprement dans la voiture (j'ai toujours un sac en plastique et un vieux torchon pour ce genre d'occasion), si bien qu'au retour, nous sommes passés par la case médecin. Où j'ai gagné mon premier jour de congé pour enfant malade de l'année. Ce sont mes élèves de première qui doivent être contents: la compréhension de l'écrit prévue est reportée après les vacances!
Aujourd'hui, le P'tit Mousse va mieux, et il sera en mesure d'aller à l'école demain. C'est le Pirate qui est un peu patraque, maintenant. Mais lui, il commence à pouvoir se garder tout seul.

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Abandonnée!

(13 octobre 2014)

Oui, c'est moi qui ai proposé le thème de la photo de truc du mois. Néanmoins, bien qu'elle m'ait demandé ma photo sur le thème, elle ne l'a pas publiée. Ce n'est pas bien grave, celles des autres étaient bien meilleures...
L'idée du thème, "un truc qui a été abandonné", m'était venue lors d'une promenade au cours de laquelle j'avais croisé, entre autres, ces surprenantes demeures:
A voir l'état de la première toiture, l'ensemble a été abandonné il y a un certain temps. Cependant, le toit de la seconde maison a été refait, les velux ont l'air presque neufs. Mais l'absence de chemin d'accès indique assez nettement que la maison a été de nouveau délaissée après cette rénovation...
Pas très loin de là, j'étais tombée sur cette ancienne gare:
Certes, si la voie ferrée n'existe plus, la gare a trouvé un nouvel emploi. Elle a de belles fenêtres aux vitres propres. Néanmoins, une chose a été abandonnée semble-t-il dès le départ: l'orthographe du lieu desservi. Il n'y a pas de "faon" du tout, dans cette histoire! Et je trouve fort curieux que la plaque fautive ait été laissée sur le fronton...

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Toute la pluie tombe sur moi

(10/10)

Evidemment, c'est pile à l'heure "des mamans et des papas" qu'il s'est mis à tomber des trombes d'eau dignes des averses du Sud. Bien sûr, c'est le jour des TAPs, quand 45 enfants doivent revenir du gymnase. Les caniveaux se sont transformés en ruisseaux de 60 cm de large (trop large pour les petites jambes du P'tit Mousse), et la gouttière de l'école en cascade.
J'étais trempée, j'avais le pédiluve intégré aux chaussures, et vous savez quoi? Ca me faisait rire. Rien à faire de la pluie, je suis de bonne humeur, aujourd'hui. Je me suis juste changée en rentrant, je me suis assurée que mes enfants en faisaient autant, et puis j'ai pris un bon thé avec Flourig comme bouillotte sur les genoux.
C'est le week-end!

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Nouveaux rythmes

(7 octobre)

Depuis que je suis en Bretagne, je ne travaillais pas le mercredi. Etant donné les horaires prévus pour les enfants cette année, j'avais demandé mon mercredi matin pour être sûre de pouvoir aller les chercher. On m'a dit que ce ne serait sans doute pas possible, qu'il y avait trop de demandes, et on m'a demandé de formuler un autre voeu (unique, le voeu). J'ai donc répondu que j'aurais bien un matin, alors, le mardi ou le jeudi, histoire de ne pas lever mes enfants à l'aurore tous les jours de la semaine (parce qu'en plus, mon nouvel établissement débute les cours à huit heures, au lieu des confortables neuf heures auxquelles j'étais habituée). Et je les ai inscrits, par précaution, au centre aéré. Bref. Ma demie-journée de liberté, c'est le mardi après-midi. Bon d'accord, c'est un après-midi qui commence à 10 heures du matin, autant dire que c'est pratiquement une journée, mais ça ne change rien au problème des enfants: je commence à 8 heures trois jours par semaine; heureusement qu'ils ont aussi un papa pour les emmener à l'école!
Mais du coup, le problème du mercredi reste entier. D'autant que, si une première version de l'emploi du temps me faisait terminer à 11 heures une semaine sur deux (ce qui me permettait d'aller chercher Numérobis et le P'tit Mousse à l'école ou à la garderie), la dernière version me fait terminer à midi tous les mercredis. Du coup, il faut que je lâche les élèves un poil avant que ça sonne et que je me dépêche pour aller récupérer le moyen au primaire et le petit à la maternelle avant la fermeture de la garderie, à 12h 30. Avant de tenter le coup, j'ai vérifié si c'était faisable. Et demain, je me lance dans cette course folle, que je devrais gagner, sauf en cas de ralentissement sur la route. Néanmoins, les enfants continueront à aller au centre aré de loisirs une semaine sur deux, parce que c'est moins stressant... pour moi. Ce qui veut dire que, pour eux, la semaine est passée de quatre à cinq jours.
Pour le Pirate, ça ne change rien. Il rentre toujours après moi le mercredi midi (enfin, demain, il rentrera peut-être le premier). Cependant, il vient d'annoncer son intention de participer à l'UNSS, ce qui veut dire qu'il mangerait un sandwich au collège et qu'il faudrait aller le chercher à 15 heures. Soit encore un trajet à organiser (et un repas à prévoir).

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On dirait le Sud

(3 octobre 2014)

Dire qu'en 2013, l'an dernier, quoi, on a attendu l'été en portant des manches longues encore au mois de juin, et qu'à cette époque-ci de l'année, les élèves réclamaient déjà du chauffage.Dire qu'il y a quatre ans, au début octobre, la pluie avait refait son apparition.
Alors qu'aujourd'hui, il y avait encore des élèves en bermuda à l'école primaire. Alors que mes élèves sont en T-shirt, que certaines filles ont encore les épaules nues, et qu'ils me demandent d'ouvrir les fenêtres parce qu'ils ont trop chaud. Alors que j'ai dû arroser les fraisiers, il y a trois jours, parce qu'ils se mourraient, et qu'ils portent encore des fruits.
Le réchauffement climatique, cette fin d'été dans le Finistère, c'est 3,5 degrés de plus que les normales saisonnières, et ça se sent.
Mais on ne va pas se plaindre, et je suis bien contente de pouvoir encore prendre le goûter dehors ou lire un peu au soleil.

(Je croyais avoir déjà donné ce titre à un message, mais je ne le retrouve pas dans les archives. Mille excuse cependant si je radote.)

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Il y a des gens...

(2 octobre)

Il y a des gens qui ont une plaque d'immatriculation qui leur va très bien.
Cet "... ANE 29" qui roule devant moi quand je vais conduire les enfants à l'école, par exemple. Qui anticipe tellement la prochaine réduction de limite de vitesse sur les départementales qu'elle (car en dépassant ce véhicule il m'a bien semblé voir une dame au volant) roule à 60 km/ h. Passe encore lundi, où il y avait un peu de brouillard. Mais ce matin, aucune excuse ne pouvait justifier une telle lenteur. Heureusement, il n'y a pas que des virages, et j'ai encore profité de la belle ligne droite pour accélérer (elle, non).

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