Je me serais fait avoir

(31 août)

Il y avait dans mes courriels un message d'Ah_ma_zone me confirmant une commande de variateur de lumière.
Quoi? Mais je n'ai jamais commandé un truc pareil!
Heureusement, quand j'ai voulu cliquer sur le lien pour annuler la commande, mon ordinateur, qui défaille parfois, a été trop lent. Il a fallu ruser, et me rendre directement sur le site marchand pour vérifier mon compte. Je n'ai rien commandé depuis six mois. Et ma banque n'était pas au courant non plus d'un prélèvement correspondant à ce prétendu achat.
Alors je suis retournée examiner le mail, qui était très bien fait. Une page digne d'Ah_ma_zone, sans faute de français. Sauf que le nom de l'expéditeur était un tantinet bizarre. Quand j'ai réessayé le lien, je suis arrivée sur une autre page très bien imitée me demandant de m'identifier et ajoutant un code de sécurité à recopier. Plus vrai que nature! Evidemment, je n'ai pas été plus loin: si j'avais donné mon mot de passe, je permettais à n'importe quel malotru de commander n'importe quoi et de se le faire livrer à mes frais (puisque ma carte bancaire est enregistrée avec les données de mon compte).
Pour une fois, je suis bien contente que mon ordinateur divague, de temps à autre.

Allez, une petite carte postale de vacances, pour les conclure en beauté:


(Et les gens, que se passe-t-il? Mon site a enregistré presque 1000 visites, hier, et plus de 700 avant-hier!)

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La septième anecdote du mardi

(29 août)

Hier soir, il faisait 28° dans la chambre sous le toit. Et 24 dans le salon semi-enterré. J'ai décidé de dormir dans le salon. Devinez qui était drôlement contente?
(Ce matin, 22 dans le salon, alors que la fenêtre est restée ouverte toute la nuit, et 24 sous le toit, bien aéré aussi.)

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Jérémiades félines

(25 août)

Ze suis malheureuse!
La Madame, elle est partie en vacances avec tous les autres, et elle m'a laissée toute seule avec Makhno, et Makhno, moi z'aime pas trop faire des câlins avec elle.
(Sacun son coin)
Mais la Madame, elle est revenue. Moi, ze l'attendais en haut de l'escalier avec une paire de saussettes. Elle m'a zuste fait un petit câlin,  passque, zenre, il fallait qu'elle défasse les bagazes, qu'elle lave du linze et ze sais pas quoi encore. Alors moi, ze me suis dit qu'avec toutes les siestes qu'on devait rattraper, elle et moi, elle allait rester coussée au moins deux zours. Mais pas du tout. Et elle a même pas voulu que ze dorme dans la sambre, la nuit. Alors moi z'ai miaulé. Presque toute la nuit. Z'étais malheureuse, z'allais mourir si on me faisait pas tout de suite un gros câlin. Mais la Madame, elle a pas ouvert la porte, et ce matin, elle rigolait pas trop. Le Monsieur, aussi, il avait pas l'air très content.
Personne ne m'aime!
Flourig

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L'anecdote du mardi (6)

(22 août)

J'ai retrouvé la notice du cube de Rubik...

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La cinquième anecdote du mardi

(15 août)

En faisant un peu de ménage dans mon ordinateur et sur mes clefs USB, je suis tombée sur cette photo, intitulée "princesse":
(Embrasse moi!)
C'est qu'il y a deux ans et deux mois, en prenant le goûter dehors avec les enfants, j'avais soudain senti quelque chose de mouillé sur le pied. Cet animal espérait-il que je l'embrasse pour se transformer en prince charmant? J'ai préféré ne pas tenter l'expérience....

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Souvenirs d'été

(11 août)

Le onze août, c'est le jour de l'éclipse. Mais je ne sais plus en quelle année. je me souviens juste du jour, parce que c'était celui de l'anniversaire de mon grand-père, qui était déjà mort, et que je suis allée chez ma grand-mère. Comme je revenais d'Orient, ce devait être en 1999 ou en 2000...

Quand j'étais petite, et adolescente aussi, nous passions l'été au Canada, chez mon autre grand-mère et chez les frères et soeurs de ma mère.
Une de nos tantes avait un chalet au bord d'une plage privée (dont j'ai découvert l'an dernier que le nom était basque). Nous pouvions nous baigner pratiquement quand nous voulions, et jouer sur la plage, dans les rochers destinés à arrêter les fortes marées. Ce chalet m'a laissé beaucoup de souvenirs. De l'odeur du bois chaud, dans les chambres du haut, que je retrouve parfois dans ma chambre, quand il fait bien chaud, aux rideaux Disney, dans celle du bas, en passant par la salle de bain mal éclairée dans laquelle je m'étais imaginée que l'eau de mer blanchissait les dents (en fait, je devais juste être plus bronzée, et c'est ce contraste qui faisait paraître mes dents plus blanches). Il y avait aussi un débarras dissimulé derrière le double fond d'un placard, qui recelait des trésors, et un billard au sous-sol. Et puis, bien sûr, une vue imprenable sur la mer, grâce à une immense baie vitrée...
(ce n'est que la baie Douarnenez)

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La quatrième anecdote du mardi

(8 août)

J'ai beau chercher, je ne retrouve sur ce blog aucune trace de la passion de Flourig pour les chaussettes. Attention, pas pour n'importe quelles chaussettes. Elle n'en aime que deux sortes: celles en laine, qu'elle sauve de la noyade quand je les lave à la main, pour les apporter près de sa gamelle (bon, d'accord, elle ne l'a plus fait depuis une éternité), et celles qui sont pliées mais pas rangées, et qu'elle apporte dans la cuisine, entre les marches de l'entrée et celles de l'escalier du salon, ou à l'entrée de notre chambre. En fait, quand j'y pense, les chaussettes descendent ou montent toujours un escalier, dans sa gueule (et je ne me souviens pas qu'elle en ait transporté à Fréjus, où nous logions sur un seul niveau). Et nous les retrouvons toujours sur un point de passage...
(Ca faisait longtemps...)
 Quelqu'un a-t-il une idée de la signification de ce rituel?

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Orthophonie

(4 août 2017)

Il y a deux jours, j'ai réveillé le P'tit Mousse aux aurores pour son  bilan orthophonique. La dame est très gentille, elle a posé des tonnes de questions (genre "est-ce qu'il est né par voie basse?" ou "à quel âge a-t-il marché?", dont je comprends moyennement l'intérêt - enfin, je veux bien que son agilité générale soit un indice, dans le cadre de recherche d'une dyspraxie, par exemple), l'a fait lire et écrire (et donc, il envoie les voitures au "carage" et a failli confondre la vaisselle avec un fromage), et puis lui a demandé de retirer le premier son de tout un tas de mots. Un principe qu'on retrouve dans ce bouquin:
Et donc, tandis que je m'amusais des paires traine/reine, pli/lit ou prose/rose, mon fils avait un peu de mal, quand même, à distinguer la première consonne de la liquide (l ou r) qui suivait directement. Sans compter que l'exercice est complexe: il faut identifier le premier phonème, puis répéter le mot sans ce son.
Bon, l'orthophoniste était plutôt confiante, dans la mesure où le problème ne surgit pas à l'oral. Elle a même proposé de le reprendre dès l'après-midi pour une première séance. Je crois qu'elle va essayer de le caser dans des trous pour régler le soucis le plus vite possible. Prochains rendez-vous fin août. Et ensuite, on verra selon mon emploi du temps...
Ce qui était agréable, aussi, c'est que comme nous avons vu l'orthophoniste du bourg de l'école, elle connaît (au moins par ouï-dire) les maîtresses, elle sait qu'il va y avoir du changement à la rentrée (suite au grabuge avec la mairie à propos des TAP, la directrice s'en va, et deux autres institutrices - sur 8 - ont demandé une mutation), elle voit même de qui on parle quand on appelle la prof de danse par son prénom (oui, parce que, pour faire parler le P'tit Mousse, elle lui a posé des questions sur ses activités). Ca a du bon, les petits villages...

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L'anecdote du mardi (3)

(Premier août)

Ce matin, en voulant attraper les biscottes dans le placard, j'ai fait peur à un petit rongeur, qui, en sautant pour s'enfuir, m'a fait peur à son tour. Il y avait là une souris, manifestement coincée sur l'étagère: quand j'écartais un pot pour la voir, elle courait de l'autre côté pour se cacher, mais nous avons eu l'une et l'autre quelques frayeurs et quelques face-à-face avant que je ne réussisse à la faire entrer dans une botte pour la mettre dehors.
J'ai même eu le temps d'aller chercher mon appareil photo:

Elle est passée par ici...

Elle repassera par là.
Mais que faisaient les chats, pendant ce temps-là? Et bien, ils attendaient sagement à mes pieds que je veuille bien m'occuper des croquettes qui se trouvaient un mètre plus bas...
Bon, après la bataille (et son petit déjeuner), Flourig est allée voir ce qui se passait au fond du placard, où il y avait peut-être du mouvement (j'ai cru entendre du bruit)...
Non mais qui c'est qui vient manzer mes croquettes?


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